Tabourets métalliques français - Episode 2 : La chaise Nicolle

La chaise Nicolle a aussi une longue histoire…

Elle débute à Montreuil en région parisienne en 1913. Les établissements Nicolle fabriquaient alors des rondelles « Belleville ».

C’est durant la crise des années 30, pour occuper les ouvriers, que naîtront dans leur atelier d’estampage et d’emboutissage les premiers tabourets (ils n'ont alors que 3 pieds), d’abord pour leur propre usage, puis pour quelques usines voisines.

Le siège Nicolle est naît ! Il fait ensuite la conquête d’un grand nombre d’ateliers français et se décline en huit hauteurs, s’adaptant ainsi à toutes sortes de machines. Robustes et ergonomiques, ces sièges rencontrent rapidement un large succès et s'imposent dans l'industrie mécanique, chimique et textile.

Il connaîtra au fil des années une évolution dans sa conception, avec notamment le col de cygne et le fameux dossier en queue de baleine à partir de 1945.

Dans les années 60, le rachat des établissements et de nouvelles lois, imposant une base à cinq pieds pour les sièges tournants, marquent l’arrêt de la fabrication…

C’est Jérôme Lepert, un antiquaire parisien spécialiste passionné du mobilier industriel du XXème siècle, qui à force de pugnacité, retrouve les anciens moules, rachète les plans, et relance en 2008, dans l’usine historique, la fabrication des sièges mythiques avec les mêmes procédés, pour notre plus grand plaisir... (plus d'info ici)

Où les trouver?

Les modèles d'époque sont à chiner chez les antiquaires et brocanteurs. Quelques sites internets et blog proposent des modèles intéressants dans leurs "jus". Ces tabourets industriels ont souvent beaucoup vieillis mais gardent toute leur authenticité!

La société Nicolle propose aujourd'hui de belles réeditions de qualité, que l'on peut retrouver sur internet et en boutiques.

Metropolitan dans le centre ville de Montpellier ou B.A.U à Narbonne (ici)